Dis, c'est quoi l'homoparentalité ?

Les familles homoparentales sont plus nombreuses et, surtout, plus visibles. Leur parcours, même s’il est de mieux en mieux reconnu, reste parsemé d’embûches. En effet, si la PMA et l’adoption sont deux possibilités pour ces personnes d’avoir des enfants de manière légale, ce n’est pas pour autant que le projet reste simple et accessible à tous. Quant à la GPA, cela reste une aventure coûteuse non seulement en argent mais également en énergie. Cela dit, quand le désir de fonder une famille est présent, l’être humain pourrait déplacer des montagnes, faisant parfois fi des lois, pour y parvenir. C’est ainsi que, de tous temps, des enfants ont grandi dans des familles « non traditionnelles » et que, récemment, le concept d’homoparentalité a fait son apparition. Ils ont un acte de naissance, vont à la crèche, à l’école, fréquentent un club de sport ou une académie de musique… bref, ces enfants n’ont rien de particulier, excepté le fait qu’ils n’ont pas grandi dans le schéma traditionnel « un papa + une maman ».

Alors, aujourd’hui, il est important de comprendre qui sont ces familles, quelle est leur reconnaissance, comment vont les enfants… et c’est ce que va s’attacher à faire ce livre.

Auteur : Laurent Mullens est formateur (Haute Ecole de la Province de Liège, IFAPME, etc.) et coach de vie. De par son parcours personnel de papa gay, il a beaucoup questionné, recherché et investigué les différentes options qui s'offrent (ou pas) à une personne homosexuelle pour avoir un enfant. Suite à ses nombreuses lectures et rencontres, notamment avec d'autres parents LGBTQIA+, il a développé une vaste expérience sur le sujet. Grâce à ses talents de pédagogue, il nous en offre une vision claire, complète et précise.

Préfacière : Martine Gross, militante de la lutte contre les discriminations envers les homosexuels, fut la première présidente du groupe gay et lesbien juif de France, le Beit Haverim. Engagée auprès de l'association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), elle en a été la coprésidente de 1999 à 2003. Depuis 2019, elle appartient au conseil scientifique de la DILCRAH (délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT. Elle est chevalier de l’Ordre national du mérite depuis 2014.